Je revois sans cesse ton image,
Ton doux visage.
Dans mes rêves, je te tends ma main,
Mais tu es si loin.
Tout le monde parle d'avenir comme délivrance,
Mais moi, j'en parle comme d'une souffrance.
La souffrance d'attendre,
Me fait abandonner tout ce que j'ai pû entreprendre.
J'ai accepté la réalité,
Car je ne peux pas y remédier.
Mais sâches que dans ma conscience,
Il y a le mot vengeance ...
Que le Diable m'emporte,
Sans aucune escorte.
En partant loin de tous ces gens,
Je pourrai boire le sang,
De ceux qui t'ont coupés les ailes,
De ceux qui te haïssent et t'ensorcellent.
Ils ne t'aiment et ils te veulent,
C'est à cause d'eux que maintenant je suis seule.
Toi ma soeur,
Toi pour qui je pleure.
Celle à qui j'aurai pû donner ma vie,
Ne serait-ce que pendant ces instants ou tu as subit
La désinvolture de ces ordures.
Justice a été rendue
Mais avec trop de sous-entendus.
On nous as dit d'oublier
Mais personne ne sait,
Le mal que cela me fait.
Une soeur jumelle,
Celle avec qui on s'émerveille.
Je garde les reflets de ta douceur,
Celle qui me couvrait de bonheur.
Notre frère, de moi s'est rapproché,
Peut-être essaie-t-il de m'aider ?
Mais il n'a pas compris,
Que je penserai à toi tous les jours de ma vie,
Car je connaîtrais le visage que tu aurais dû avoir
En me regardant dans le miroir.
Ainsi tu es morte sans bruit,
Comme une étoile s'éteint dans la nuit.
Je n'ai jamais osé penser
Qu'un jour, tout pouvait s'arrêter.
Je ne te cacherai pas que j'en avais peur
Car tous les soirs, j'étais en pleurs.
J'étais loin de penser que cela pouvait m'arriver,
Que cela allait nous toucher.
On ne me l'a pas tout desuite annoncé,
Mais en les voyant, je comprenais.
Tu étais parti,
Toi, l'ange de ma vie.
Cette peur, celle de tous mes pleurs,
A bâtit mon malheur.
Toi la mort, toi qui frappe toujours le plus fort !
Tel un ange
Tu es entré dans mon Univers.
C'est étrange
Mais tu as été ma Terre.
Tu es ma plus belle image,
Mon plus beau mirage.
Il n'est pas une seconde
Sans que mes rêves
N'unissent pas nos deux mondes.
Car perdue dans mon royaume des ombres
Je me suis laissée guider, emporter.
C'est alors que je suis montée,
Cette lueur blanche m'attirait.
Enfin je me sentais bien,
Dans ce monde qui étais le tien.
Mais tu m'as ramenée
Me promettant de revenir me chercher
Lorsque le môment sera vraiment arrivé.
Depuis ce jour,
Je ne cesse de penser,
Comme si j'étais envoûtée.
Quel est le bon môment ?
Devrais-je encore attendre longtemps ?
Je me pose des questions
Et j'ai cette drôle impression
Que l'on m'a arrachée pour me ramener
Dans un monde ou je ne vivais.
J'étais si bien près des tiens,
Que je préfère me laisser mourir,
Pour au plus vite, te voir revenir.
Toi, mon ange de tout là haut,
De tous mes maux,
Celui de toute mon espérance,
De ma délivrance.
Ceci est un cri de détresse,
Celui de toute ma tristesse.
Mon combat contre la vie a déja commencé,
Rien ne pourra m'en empêcher,
Je te retrouverai.
